La maladie de Parkinson est un trouble du système nerveux central, dû à la destruction des cellules nerveuses. Elle affecte principalement le contrôle des mouvements et se manifeste le plus souvent avec des tremblements de la main. Certes, cette condition médicale reste incurable, mais il existe toutefois des traitements permettant de soulager les symptômes et d’aider les patients. Un petit tour d’horizon sur cette maladie dans cet article pour en savoir davantage.
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ?
Après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson est l’une des maladies neuro-dégénératives les plus courantes. Elle se caractérise par la dégénérescence progressive d’une population spécifique de neurones, notamment les neurones à dopamine dans le cerveau.
En fait, cette maladie neurologique touche les neurones dopaminergiques, qui se trouvent dans la zone dénommée « substance noire » du système nerveux central. Ces cellules nerveuses se dégénèrent petit à petit et rendent les patients invalides au fil du temps.
Des millions de cas de la maladie de Parkinson sont enregistrés au niveau mondial. Cette pathologie constitue la source de nombreux handicaps chez les personnes âgées, notamment chez les hommes. Néanmoins, ce sont les femmes malades qui ont le plus de chance de survie. La situation s’aggrave à cause du vieillissement de la population.
Même si la maladie est pour le moment inguérissable, il est important de consulter un neurologue professionnel. Ce dernier va analyser l’état du patient et prescrire des traitements pour alléger les symptômes moteurs.
Les trois stades de la maladie de Parkinson sont les suivants :
Stade 1 – Les premiers signes de la maladie de Parkinson comprennent des changements subtils dans la marche, l’équilibre, l’élocution et les expressions faciales.
Stade 2 – Les symptômes de la maladie de Parkinson deviennent plus prononcés au cours du stade 2. Vous pouvez avoir des difficultés à marcher ou commencer à avoir des problèmes avec vos mains. Vous pouvez également avoir des difficultés à dormir car vous n’arrivez pas à détendre vos muscles la nuit.
Stade 3 – Au stade 3, vous aurez de graves problèmes pour marcher et vous déplacer. Votre élocution peut ralentir et devenir molle ou floue, et difficile à comprendre.
La maladie de Parkinson détruit progressivement les neurones dopaminergiques. Une fois qu’elle atteint les 50 à 70 % de ces cellules nerveuses, les symptômes moteurs commencent à apparaître. C’est le moment de se rendre chez un spécialiste pour faire un diagnostic.
Les principaux signes de la maladie sont peut-être discrets, mais plus on les traite à temps, plus les dégâts sont limités. Il s’agit de tremblements, de fatigue, de lenteur des mouvements (akinésie), de difficultés à se concentrer et de rigidité des muscles (hypertonie musculaire).
D’autres troubles peuvent également survenir comme des troubles digestifs, un état dépressif, des troubles du sommeil, une perte de mémoire… Qu’importe, l’évolution de la pathologie se révèle très lente, mais variable d’un patient à un autre. Mais jusque-là, ses causes restent encore incertaines.
Les syndromes parkinsoniens sont souvent classés en trois groupes :
Dystonie répondant à la dopa : Le plus courant des syndromes parkinsoniens, la dystonie se caractérise par des contractions musculaires involontaires qui provoquent des torsions et des mouvements répétitifs. Les symptômes apparaissent généralement dans l’enfance ou l’adolescence et s’aggravent avec le temps.
Paralysie supranucléaire progressive (PSP) : La paralysie supranucléaire progressive est une maladie neurologique dégénérative rare qui entraîne des troubles de l’équilibre et de la coordination ainsi qu’une démence. Elle progresse généralement rapidement, entraînant la mort dans les cinq à dix ans suivant le diagnostic. La PSP est incurable, mais des médicaments peuvent aider à contrôler les symptômes et à ralentir la progression de la maladie.
Atrophie multisystémique (AMS) : La MSA se caractérise par des troubles du mouvement, de la cognition, de la vision et des fonctions du système nerveux autonome telles que le contrôle de la vessie, l’excitation sexuelle et la transpiration. Comme la MP, la MSA affecte les deux côtés du corps de la même manière ; cependant, les symptômes ont tendance à être plus sévères sur les deux côtés du corps.
Dès que les signes moteurs, ou encore non moteurs commencent à apparaître, il est préférable de consulter immédiatement un neurologue. Au stade terminal, la maladie peut entraîner un état grabataire chez les patients.
Les traitements antiparkinsoniens visent essentiellement à augmenter la production de dopamine. Ils ne permettent pas d’empêcher la progression de la maladie. L’objectif consiste uniquement à améliorer la qualité de vie des malades, en fonction de leurs problèmes.
Les traitements médicamenteux peuvent également arrêter la dégradation de la dopamine ou encore contrôler les symptômes de la maladie. Ces types de médicaments risquent quelquefois de générer des effets secondaires comme la nausée, le vomissement et quelques troubles.
Dans des cas plus compliqués, il est possible de recourir à un traitement chirurgical auprès d’une clinique spécialisée. Ce processus consiste à implanter une Stimulation cérébrale profonde (SCP) avec de fines électrodes par voie chirurgicale. En complément à ces traitements, la rééducation physique et orthophonique permet d’améliorer davantage la qualité de vie des patients.
La maladie de Parkinson est causée par une perte de cellules dans la région de la substantia nigra du cerveau. Ces cellules produisent de la dopamine, un neurotransmetteur qui aide à contrôler les mouvements musculaires. Au fur et à mesure qu’elles meurent, la production de dopamine diminue et moins de cellules nerveuses sont capables d’envoyer des messages d’une partie du corps à l’autre. Cela se traduit par des tremblements, une rigidité et d’autres symptômes.
La cause exacte de la maladie de Parkinson reste inconnue, mais la plupart des experts pensent qu’elle implique des composantes génétiques et environnementales. Plusieurs gènes ont été identifiés comme jouant un rôle dans l’apparition de la maladie de Parkinson, notamment l’alpha-synucléine, la parkine, le DJ-1 et le LRRK2 (également appelé Dardarin).
La génétique
Les facteurs génétiques semblent jouer un rôle important dans le développement de la maladie de Parkinson, bien qu’il n’existe pas de gène unique responsable de tous les cas de la maladie. Au moins six gènes différents ont été associés à la maladie de Parkinson, dont le gène alpha-synucléaire, le gène de l’immunodéficience humaine et le gène de l’immunoglobuline.